In Memoriam : la mère Denis

En ce 1er novembre, je souhaite vous demander une minute de recueillement en mémoire de madame Jeanne DENIS dite "La mère Denis". La mère Denis, cette icône publicitaire qui a fait tant de bien pour la marque Vedette et que les plus jeunes de mes lecteurs n'ont pas connu.

Une de mes grande tristesse du jour provient du fait que plus personne chez Vedette ne vient fleurir la tombe de la Mère Denis. C'était pourtant le cas il y a quelques années, belle preuve d'une certaine reconnaissance de la marque, belle preuve non publicisée d'un certain savoir-être. Et puis, le temps passe, le salarié qui s'occupait de ces fleurs a dû partir à la retraite ou pire encore, au prétexte de la sacro-sainte réduction des coûts, un comptable zélé (il y en a) s'est dit que faire une économie, de moins de 50 € par an, était une belle aubaine. Dommage pour la marque, le cost killer a tué une occasion de respecter l'icône.

Et puisque l'on parle d'icône du marketing aujourd'hui décédée, j'en profite pour penser à ces chers disparus qui, pour certains, ont laissé leur nom à la postérité des marques encore vivantes et pour d'autres s'en sont allés une deuxième fois avec l'extinction de leur marque éponyme.

Les premiers s'appellent messieurs Rolls & Royce, les seconds sont messieurs Delmas & Vieljeux, Packard & Bell, Pathé & Marconi, Panhard & Levasseur, Delage, Delahaye...

Messieurs, vous nous avez fait rêver et à la simple évocation de vos noms le rêve continue.

In memoriam.