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mercredi 14 novembre 2012

Comment utiliser les réseaux sociaux et notamment Facebook pour réussir un tour du monde en 80.000 amis ? Réponse de Frédric Colas (We Like The World) au micro des Vidéos du Succès de PPC & HK.


Voici les textes de Fred Colas :

1. Comprendre que l'ère digitale, c'est l'ère des liens faibles.
Les liens "faibles" sont soit des "simples connaissances" soit des amis d'amis... Sans Facebook, on n'aurait pas de contacts suivis avec eux. Mais, ils sont la grande majorité des contacts sur Facebook. Pour nous, ils représentent 85% de nos connections personnelles sur Facebook et 98% des fans de "We Like The World".

2. Un projet inspirant.
Aucune mobilisation n'est possible sans ça. Dans notre cas, le projet était inspirant car il combinait le rêve (le tour du monde), la bonne action (l'école) et la nouveauté (facebook).

3. Commencer par les liens forts.
Les liens "forts" sont les gens qu'on a rencontrés personnellement et avec qui on restera en contact régulièrement, même sans Facebook. Au début du projet, on s'est tourné vers nos liens forts. Et ils se sont mobilisés pour donner leur temps ou des contacts, ce qui voulait dire que le projet était bien parti. La mobilisation des liens forts est prédictive de la capacité à mobiliser les liens faibles. Le problème est que le nombre de liens forts est limité, plus ou moins à 150 - le fameux nombre de Dunbar. Il est rapidement impossible de trouver toutes les compétences dont on a besoin parmi eux.

4. Savoir demander de l'aide.
A l'ère digitale, aider les autres est plus facile: un clic, un mail. Il faut donc ne pas avoir peur de demander de l'aide. Pour les contacts directs, il suffit d'envoyer des demandes ciblées ou en masse sur les réseaux sociaux. Pour les contacts indirects, c'est très simple pour nos amis de nous aider en nous recommandant à eux. Comme ils sont nombreux et que la connection est facile, il est beaucoup plus probable de tomber sur les liens faibles qui valent de l'or, ceux qui ont les compétences dont vous avez besoin et la volonté de vous aider.

5. Une bonne réputation.
La réputation, c'est ce qui donne confiance aux liens faibles parce qu'ils ne connaissent pas personnellement les porteurs du projet. Ils vont accepter d'aider s'ils sont en confiance. Par exemple, nous avons eu très vite le soutien de Facebook au niveau mondial, ce qui nous a permis de convaincre d'autres partenaires. Avant de nous soutenir officiellement, Facebook en Californie s'est renseigné sur nous auprès de Facebook France qui les a rassurés. Autre exemple: une amie à nous a réussi à convaincre une famille vietnamienne qui ne parlait ni anglais ni français de nous recevoir. Elle les a mis en confiance en engageant sa propre réputation.

6. Une bonne communication.
Le faire-savoir est essentiel. Il faut créer des outils ​de communication (films, photos, événements...) qui sortent de l'ordinaire et que les gens ont envie de partager sur les réseaux. Notre projet a décollé grâce à notre clip de lancement que nos amis ont partagé massivement. En deux semaines, nous avons eu plus de 10000 vues et 1000 fans. On a ensuite fait en sorte que les personnes influentes, blogueurs et journalistes, le relaient.

7. La force insoupçonnée des liens faibles.
Ils sont capables de créer des opportunités qui dépassent nos attentes et notre imagination. Et pour les saisir, il faut être flexible et se laisser porter par le réseau. Par exemple, Arnaud est un copain de promo revu deux fois en 25 ans. Un soir, je vois sur Facebook un de ses posts sur un concert de musique africaine au Stade de France. Je commente en lui décrivant notre projet lié à l'Afrique. Le lendemain, il me contacte en me disant qu'il organise le concert qu'il est intéressé par un partenariat avec nous ! On a imaginé un clip commun entre les artistes du concert et les blogueurs qui soutenaient We Like The World. C'est que nous nous sommes retrouvés sur les écrans géants du Stade de France devant 30000 personnes et qu'on a récupéré 2500 euros pour l'école. Autre exemple: Frédérique Cariou. Elle habite à San Francisco et nous a proposé via Facebook de nous héberger chez elle. Nous n'avons jamais su si nous avions des amis communs. on a dit banco ! et nous sommes finalement restés 16 nuits chez eux, 16 nuits ! le record ! En plus, Frédérique a même organisé une course des écoles françaises de San Francisco pour récolter des fonds au profit de We Like The World. Elle est allée bien au-delà de nos attentes, au-delà même de notre imagination.

Pour conclure, je dirais que grâce à la mobilisation de l'ensemble de notre réseau, notamment des amis Facebook, nous avons vécu la plus belle année de notre vie !
Oui, même dans la vraie vie, les supposés "amis" facebook et les amis d'amis peuvent vous aider à réaliser vos rêves et à changer le monde.

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