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samedi 13 octobre 2012

On 10/13/2012 08:43:00 PM by PPC in , ,
La Génération Y, c'est dépassé ! Vive la Génération Slash, la #SlashGen !

De quoi s'agit-il ?
D'une génération de personnes qui ont une vie à plusieurs facettes. A la fois une vie professionnelle ET une vie perso ET une vie dans les réseaux sociaux ET une vie créative ET une vie...


Qui est #SlashGen ?
Les personnes qui ont toujours un peu de mal à répondre à la sempiternelle question "Et vous, vous faites quoi dans la vie ?". La majeure partie des gens répondent à cette question en énonçant ce qu'elles font dans leur vie pro. Les #SlashGen ont une vie multiple, cumulant chaque facette en même temps ou presque. Bien difficile pour eux de répondre à la question en une petite phrase et puis s'en vont.

Pourquoi Slash ?
Parce que, comme moi, les membres de la SlashGen ne peuvent se définir uniquement par leur statut professionnel (leur métier du jour) et leur statut célibataire, marital ou parental. Parce que leur vie = Pro/Perso/RS/Créatif/...Vous avez remarqué le symbole / ? Oui, c'est ça le slash !

PPC, tu es un Slasheur  ?
Oui. La preuve. Je suis Directeur de l'Innovation dans un grand groupe bancaire / blogueur / twittos influent / papa / mari / aimant / créateur des vidéos du succès / interviewer / coach / addict à la randonnée nordique /... Ma vie est une liste de / . Je suis un Slasheur et j'aime ça. Et je ne suis pas le seul, loin de là. Faites le test autour de vous. Vous allez trouver plein de Slasheurs.

Pourquoi une #SlashGen?
Parce qu'ils sont légion les Slasheurs. Toute une génération qui émerge avec le web. Et le plus beau là dedans c'est que cette génération est une génération spontanée. La seule qui n'a pas d'âge. On peut être Slasheur à tout âge. Finie la génération cohorte, celle que l'on qualifiait avec une grosse dizaine d'années. Probablement le fruit des instituts d'études qui ont dupliqué au fil du temps la logique de cohorte type "baby boomers" pour expliquer la vie aux directions marketing de tous poils. Dépassée la génération Y, dépassée la génération C, dépassé la notion de jeunes ou même de seniors. La SlashGen est transverse, multiple, entreprenante et hyper connectée.

Vous voulez en savoir plus ?
Voici quelques témoignages qui vont vous éclairer sur ce phénomène qui ringardise les clusters traditionnels basés sur les traditionnelles tranches d'âge. Et si vous vous sentez #SlashGen, rendez-vous sur le groupe Facebook https://www.facebook.com/groups/slashgen et présentez-vous.


Lalée Pinoncély
"#SlashGen Forever ! J'ai toujours mon iphone en mode ipod (Y), ultra curieuse (why), ultra connectée, ultra joueuse... Mais ayant 30 ans et 74 mois je n'ai pas le droit d'appartenir à la GenY
Grace à toi, j'ai trouvé ma place, Je suis #SlashGen !
Ma journée est rythmée par les slashs... maman/blogueuse/attachée de presse/gouvernante/maman/épouse"

Alexandra Apikian
" bon alors oui je fais partie de la #slashGen incontestablement
c'est une question d'équilibre (deux vies, deux villes) et de hasard et de rencontres (plusieurs métiers en un, un métier principal qui dérive en mille sujets parallèles) et aussi parfois d'envies qui se réalisent à un moment inattendu (tiens je peux écrire enfin des livres), généralement il y a quand même un fil conducteur dans tout ça.. le fil c'est important dans cette histoire de #SlashGen ...

Paris / Marseille / redactrice en chef / Journaliste / web/ tv / presse ecrite/ chroniqueuse / Intervenante web / Auteur / Twitteuse influente / CM / Entrepreneuse / Célibataire / Super Marraine / Super Tatie / Super Copine / Super Fille / Mondaine pour certains ... Et on en rajoute a l'infini ... / Cherie Fm addict "

Najett de France
"Je me reconnais bien dans le mouvement Slash Gen, pour moi rien n’est figé. Aujourd’hui nous sommes de plus en plus nombreux à avoir plusieurs vie pro, perso etc, il faut s’ouvrir aux opportunités, aux échanges que nous offre la vie notamment par le biais des réseaux sociaux.
C’est l’opportunité de faire évoluer les mentalités en France qui sont encore trop souvent marquées par : vous avez tel profil, vous aurez tel poste, telle vie etc.
Plus de frontière = plusieurs casquettes pour toutes et tous afin de s’épanouir en tant que professionnel et être humain"

Nicolas Bordas
Président/blogueur/prof/auteur/AACC/essecAlumni/connectLab/mari/père&fils

Emery Doligé
"Ah... ce besoin rassurant de catégoriser voire de stigmatiser une population qui est par essence un groupe mouvant révèle notre incapacité à réfléchir un poil plus loin. À toute étiquette, je préfère me poser la question de savoir comment les générations différentes arrivent aujourd'hui à construire ensemble. Ce n'est plus le grade, ni l'âge qui sont importants mais la compétence. Ainsi, la présomption de compétence que l'on accorde à autrui doit se vérifier. Ce phénomène s'est amplifié par l'écrasement des distances que révèle les réseaux sociaux. La vraie révolution sociale est là."

Isabelle Spanu 
"Selon moi, la SlashGen traduit le fait de cumuler. Elle correspond au mode de vie des gens qui ont le goût d'entreprendre, qui favorisent la transversalité, qui ont certainement du talent aussi, des personnes passionnées et curieuses, qui ont la volonté de se réaliser un peu plus dans leur vie au travers de plusieurs activités, souvent après avoir trouvé leur premier job. L'idée est de se faire plaisir en laissant s'exprimer sa personnalité : oser être soi-même avec discernement (pour faire les bons choix de vie) et avec conviction ( "c'est possible et j'en suis capable").C'est aussi un autre rapport au temps qui devient encore plus précieux d'où la nécessité de faire les "bons" choix (on ne peut pas non plus tout faire LOL) Le meilleur exemple de la Slash Gen se retrouve dans nos bios twitter qui sont souvent multifacettes ! "

Gregory Pouy
"Bien sur les concepts marketing permettent de décrire des mouvements societaux mais que ce soit la génération Y ou la génération slash, je pense qu'il est difficile de mettre des personnes aussi facilement dans des cases. Si je prends mon simple exemple personnel, j'ai 35 ans, je ne suis jamais resté plus de 3 ans dans le même poste, j'ai tendance à être multitaches (même s'il me semble que c'est un leurre) et pourtant je suis à peine dans la génération Y.
Si l'on considère que la #slashgen est plus une identité fonctionnelle qui ne prend pas en compte l'age, alors je crois qu'effectivement elle décrit une réalité qui est en route depuis plusieurs années."

Damien Douani
"La Génération Slash n'est pas adepte de Gun's and Roses, ni de la mise entre parenthèse, mais plutôt du zapping compulsif et constructif. Enfants de la crise et du net, ils ont appris à s'adapter à la nouvelle donne sociétale : non seulement ils enchainent les activités professionnelles - bien conscient que le boulot à vie c'est fini - mais en plus ils les empilent, les combinent, les connectent. Par nécessité de joindre les deux bouts, ou par envie frénétique d'en faire plus, ce sont des hyper-actifs qui assument leurs facettes personnelles. Dans une vie on est plusieurs, ils l'ont compris, et l'assument. Ils veulent sortir des cases pour échapper à une vie monotone, monocorde et pauvre financièrement et passionnément. Volonté de non-choix ? Peut-être. Mais ils ont trouvé comment en tirer partie plutôt que de subir. Et s'en amusent presque."

Fadhila Brahimi
"Notre génération entrevoit le travail comme une source d'épanouissement de son moi global : "Je ne pas un titre ou une fonction mais un être qui a de multiple casquettes et des rêves.
Réussir sa vie ne se résume donc plus à un parcours professionnel d'exception (carrière) mais à la faculté de faire vivre ses aspirations personnelles et professionnelles et surfer avec habileté entre les opportunités et les contraintes sociétales"

Klaragora
"Auparavant, les individus, lorsqu'on leur demandait de se présenter (de "s'intituler" comme disait Elmaleh), ils déroulaient sans se faire prier les détails de la dernière ligne de leur CV.

En l'occurrence, leur dernière activité professionnelle en date : infirmier, policière, secrétaire, ingénieure, consultante, maraîcher etc.

Néanmoins, déjà, au bas du CV figurait une petite ligne correspondant aux "loisirs" ou aux "activités extra-professionnelles" où l'on glissait ses activités associatives, sportives...

Dans une société où la prise d'initiatives est remarquée et se démarquer est indispensable, cette petite ligne a sacrément gagné en lettres de noblesses.

Désormais, les individus n'hésitent plus à se présenter par le prisme de leurs activités au sens large, qu'elles soient professionnelles / extra-professionnelles / para-professionnelles.

Vous remarquez les "slashs" ?

Allez je vous donne un exemple qui devrait définitivement vous rendre familier du concept de "slasheur".

Voici l'exemple de mon ami Cyril, serial entrepreneur / conférencier / blogueur / auteur / professeur ... et père de famille, si je ne m'abuse.

A noter en effet, pour conclure, que l'activité de mère ou de père de famille tend à être revalorisée à sa juste valeur, depuis que les hommes (se) sont autorisés à se revendiquer comme tels.

Je m'explique avant le point final : auparavant l'apanage des femmes, la gestion de la famille et de la maison n'étaient, de mon point de vue, pas considéré comme une activité para-professionnelle valorisante pour les hommes.

Aujourd'hui, au profit d'une forme de justice sociale, ces tâches se partagent de plus en plus en fonction, non plus du genre, mais des activités para-familiales de chacun des parents.

Si vous êtes père ou mère de famille ET en activité professionnelle, vous êtes déjà un petit slasheur."

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